Séjour en Colombie par Martine - Février 2024

"Reconversion d'un Champion.

 

Participant au séjour FF Vélo en Colombie du 9 au 25 Février,  au retour du parcours du Col Santa Elena, nous avons fait arrêt déjeuner à la "Finca de Rigo" - le restaurant ouvert par Rigoberto Uràn. 

Rigo (37 ans), comme appelé ici, entame sa dernière année professionnelle après une carrière bien remplie.

Sous le maillot de diverses grandes équipes (dont Sky - Quick Step - Cannondale), le cycliste colombien Rigoberto Urán a rejoint le groupe restreint d'athlètes de son pays qui ont remporté des victoires d'étape dans les trois grands tours du cyclisme mondial : le Giro d'Italia, le Tour de France et la Vuelta d'Espagne -  notamment, 2e du Giro 2013, 2e du Tour de France 2017  et l'argent sur le parcours olympique de 2012.

Lors de notre halte à son restaurant, le champion, très populaire dans cette région,  était présent et nous étions au 1e rang pour assister à son tournage d'une publicité télé .

 

Sollicité par notre organisateur de séjour, il a eu la gentillesse d'accepter de faire une photo avec notre groupe.

 

La Colombie est une Mecque du vélo et les cyclistes y sont très respectés, CQFD... même si la  conduite des 2 roues  très nombreux, roulant souvent sans permis et assurance, peut être un peu limite...

On comprend également sur les parcours pourquoi leurs pros sont tous aussi de super grimpeurs  !... CQFD aussi !

 

Donc, bonjour de Colombie, province de Antioquia, où nous évoluons entre 2000  et 2600 m, dans une ambiance festive latino...A bientôt 

 

Martine

 

(Clic pour zoomer les photos )


Ultra'Distance 4300km en 18j par Damien Gillot

The NorthCape4000 2023

 

Caractéristiques de l’épreuve :

Créée en 2017 par des italiens, il s’agit d’une course d’ultracyclisme qui traverse l’Europe du sud au nord à allure libre. 

Le départ est systématiquement prévu d’Italie et l’arrivée est toujours le Cap Nord en Norvège. Chaque concurrent a le choix de son matériel, gère son temps de déplacement et choisit la fréquence et les modes d’hébergement qu’il souhaite.

Cette épreuve est sans assistance c’est à dire que chaque participant doit être autonome dans toutes les composantes de l’épreuve. Aucune aide extérieure n’est admise.  

Elle a la particularité de bénéficier tous les ans d’une trace unique transmise aux concurrents avant l’épreuve.

En 2023, les organisateurs ont programmé 4300 km principalement à travers l’Italie, la France, la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège.

280 participants, 50 nationalités représentées – Une majorité d’italiens, d’allemands et d’anglais – 16 français.

 

Mon profil sportif :

Kayakiste pendant une douzaine d’année, je me suis tourné assez rapidement vers le vélo et en particulier vers le VTT. Je l’ai pratiqué simultanément au kayak puis après avoir arrêté ce sport d’eau vive, jusqu’à aujourd’hui. La pratique du parapente a également été une expérience qui a marqué mon parcours sportif.

La pratique de la longue distance en vélo est récente puisque j’ai commencé sérieusement en 2020 en participant à quelques épreuves dans les Alpes (600 km en 3 jours), en effectuant la traversée des Pyrénées en 5 jours, en réalisant des 600 km dans le Massif Central et réalisant un 1000 km en 3 jours en autonomie complète.

 

Sans mon vélociste, je n’aurai jamais participé à la NorthCape4000 2023 !

En effet 12 jours avant mon départ, j’ai malencontreusement cassé le cadre de mon vélo de course. 2 ans de préparation était réduit à néant et ma participation était compromise ! Ce vélo étant à la fois mon vélo d’entrainement et la machine que j’avais prévu d’utiliser pour réaliser l’épreuve.

Au regard de la situation, François Douhet mon vélociste à Ussel, a décidé de me prêter un vélo. Il a fallu le préparer en un temps record : monter mes roues, installer la lumière, les pédaliers, le mettre à mes cotes et le protéger contre les affres de l’épreuve. Et il a réussi. Partir avec un vélo qui n’était pas le mien, sur lequel je n’avais jamais roulé relevait de la gageure, surtout pour une épreuve de plusieurs semaines. Aucun cycliste ne souhaite cela, même à son pire ennemi, mais c’était la seule solution pour que je puisse prendre part à l’épreuve !

 

Au final, le vélo d’endurance choisi un LOOK 765 Optimum s’est avéré parfait. Je n’ai ressenti aucunes contraintes ni douleurs particulières malgré des journées de roulage de 13h00. 

 

Déroulement de l’épreuve : 

 Nous sommes partis de Turin en Italie le samedi 22 juillet 2023 en sachant que nous avions à moins de 200 km le col du Grand Saint Bernard à réaliser – 34 km de montée avec des passages à 9 % sous une température de 37 degrés, cela n’a pas été facile et beaucoup de cyclistes ont souffert dès le premier jour de cette ascension. Les écarts se sont creusés dès le franchissement de ce col.

Nous avons ensuite poursuivi pendant de nombreux jours à travers la Suisse, le Jura, la Bourgogne, Paris puis la Belgique, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège.

J’ai personnellement effectué le parcours en 18 jours à raison de 240 km par jour en moyenne.

Les différents profils géographiques ont fait qu’au Danemark par exemple, j’ai réussi à rouler 300 voire 330 km par jour.

Mon objectif quotidien était d’effectuer 100 km avant midi. L’après midi je me fixais de nouveau 100 km de plus. Ensuite j’essayais d’aller plus loin, souvent jusqu’à 22h00 – 23h00. Sur 24h00, je me réservais 6h00 de sommeil maximum, 1h00 de recherche d’hébergement en amont, 1h00 de préparation et de

petit déjeuner le matin, ce qui représentait pour moi une fenêtre de déplacement de 16h00 pendant laquelle mon but était d’avancer le plus vite possible.

Les caractéristiques de la longue distance en vélo sont d’allier vitesse, fluidité du déplacement, régularité au fil des jours et endurance mental ainsi que physique et ce, de jour comme de nuit dans toutes les conditions météorologiques.

Je me souviens d’un moniteur de parapente qui me disait régulièrement que pour réussir un vol il ne fallait pas seulement réaliser le vol de façon parfaite, il fallait réussir aussi le décollage et l’atterrissage de la meilleure manière.

Dans la pratique de la longue distance, on peut également raisonner de la même façon. Pédaler fort et longtemps ne suffit pas. Il est nécessaire de conjuguer 5 paramètres clés :

-          Le sommeil

-          L’alimentation

-          L’hydratation

-          La navigation

-          La logistique

La longue distance en vélo est une pratique complexe où toutes ces dimensions doivent être chaque jour conjuguées pour arriver à la pleine réussite de l‘épreuve, c’est-à-dire avancer vite et longtemps dans toutes les conditions.

Or, chacune d’elle est une épreuve en soi qui demande expérimentation et entrainement.  

 

Préparation et entrainement :

La base de mon entrainement est mes déplacements domicile/ travail – « le vélotaf » 32 km aller et retour 2 à 3 fois par semaine qui constituent « un fond » très utile pour rester en forme.

Ensuite, viennent les sorties de 150 km/200 km le week-end. Nous avons la chance de bénéficier en Haute Corrèze d’un relief particulièrement adapté pour le vélo, bénéficiant en plus de paysages et d’un patrimoine bâti très agréable pour rouler.

Rouler localement été comme hiver dans pratiquement toutes les conditions m’a permis de bien me préparer mentalement. Quand les autres s’arrêtaient la nuit alors qu’il pleuvait, je continuais parfois tard à rouler sans être impacté mentalement simplement parce que j’avais l’habitude de le pratiquer. Mon passé de kayakiste et la pratique de l’eau vive dans l’eau, sous la pluie voire la neige m’ont également été fort utile ! Il n’y a pas de mauvais temps pour un coureur de rivières !

Les Brevets de Randonneurs Mondiaux (BRM) créés en 1920 par l’Audax Club Parisiens, pour tous les amateurs de longues distances, toujours une référence dans le milieu de la longue distance et organisés dans toutes les régions de France, constituent des objectifs complémentaires qui dynamisent mon entrainement.

Depuis 3 ans, je participe aux différentes longues distances proposées par le Mozac Cyclo Club de Mozac (63) : 200 km, 300 km, 400 km, 600 km. Chaque épreuve est l’occasion de s’éprouver et d’expérimenter les distances longues, la gestion de l’alimentation ainsi que du sommeil mais aussi de l’effort.

Ces sorties ont été déterminantes dans ma préparation. C’est cet entrainement qui m’a permis de couvrir et d’enchainer souvent plus de 200 km quotidien.

 

L’ensemble de la préparation m’a permis d’accueillir, d’accepter les situations quelles qu’elles soient pour m’adapter à toutes les situations et à être résilient. Cette préparation a montré que la résilience peut se préparer.

 

Focus :  

L’aspect physique :

Lors d’une épreuve longue comme celle-ci le corps est mis à rude épreuve. Les jambes bien sûr qui sont sollicités 12 voir 13 heures par jour mais également tout le reste du corps. J’ai été étonné de constater combien les fessiers mais aussi les mains et les pieds ont été éprouvés.

Les mains, posées en permanence sur le cintre si elles ne sont pas déplacées régulièrement sont le siège de fourmillements qui deviennent vite très douloureux, les fessiers s’ils ne sont pas soulagés par du pédalage debout sur les cales ne résistent pas à autant de temps passé sur la selle. Et les pieds que je négligeais en tant que cycliste deviennent aussi sensibles que ceux d’un marcheur. Ils s’échauffent et deviennent douloureux eux aussi, au point de ne plus pouvoir pédaler. Mouillés ils se creusent et peuvent laisser apparaitre des ampoules qui peuvent vous arrêter net. Je l’ai constaté quand en Allemagne, j’ai dormi tout habillé et mouillé plusieurs nuit sans me déchausser.

 

L’aspect mental :

Rouler aussi loin et longtemps sur un vélo ne peut se faire qu’avec une solide préparation mentale et psychologique.

Pour ma part, la pratique régulière du vélo en Haute-Corrèze et dans le massif du Sancy dans toutes les conditions

météorologiques a été une base d’expériences vécues extrêmement bénéfiques. Mon cerveau était prêt à affronter le froid, la pluie, les fortes chaleurs notamment, de jours comme de nuit et parfois les 3 dans la même journée sans stress particuliers. 

Ensuite, il est nécessaire d’avoir une stratégie de mise en condition de pensée qui favorise l’effort sur le long cours et l’endurance psychologique.

L’une d’elle est de séquencer l’objectif. On ne part pars d’emblée pour faire 330 km dans la journée. Je préparais mon cerveau à partir pour 100 km avant midi puis 100 km dans l’après midi puis plus si possible. Et ça change tout.

Pour tenir mentalement dans la durée j’ai utilisé la méthode de la méditation active. Elle s’est avérée très efficace. Il s’agit de se centrer sur sa respiration, de faire le vide et de laisser de côté toutes les pensées parasites.

L’apport de sucre au moyen de confiseries pour « adoucir » le cerveau est une astuce complémentaire qui fonctionne bien également surtout en fin de journée quand la sortie a été longue et que la fatigue se fait sentir.

Enfin, il faut accepter ses émotions, les bonnes comme les mauvaises pour réussir à les dépasser et continuer à avancer.

Pour ma part, j’ai très bien roulé pendant 3000 km. Puis j’ai commencé à avoir un échauffement des tendons à la jambe gauche. J’ai dû en en tenir compte, baisser mon rythme de pédalage, éviter les relances debout sur les pédales, boire beaucoup. Et au bout de 4 jours, j’ai réussi à fournir de nouveau mon effort habituel.

L’autre aspect de l’aspect mental est de se préparer…à la fin de l’épreuve !

 

On déploie tellement d’intensité dans l’effort, et ce sur une durée longue qu’il est nécessaire de se préparer à ce que cela va s’arrêter. J’ai commencé à le faire 3 jours avant la fin. 

 

Une aventure sportive et humaine avant tout :

Une épreuve d’ultracyclisme comme la NorthCape4000 laisse à penser que la force physique et l’endurance vont être au centre de tout et les uniques conducteurs de l’épreuve.

Or, il n’en est rien. Cette course a également beaucoup de valeur par les relations profondément humaines, d’entraide et de rencontres qu’elle provoque et crée. Elle est à la source d’amitiés d’effort et d’épreuve inoubliable et hors du commun.

Rien n’aurait été possible pour moi sans l’aide de mon vélociste François Douhet d’Ussel qui m’a prêté un vélo alors que je venais de casser le mien. Sans son aide encore en Belgique quand un problème de roue libre m’a obligé après 3 jours de recherche d’un réparateur à m’arrêter dans un magasin de réparation de vélo. C’est lui qui a guidé le jeune apprenti mécanicien par téléphone pour effectuer la réparation !

Dans l’Ain, après avoir dormi sous un porche d’Eglise, un couple de retraité m’a invité à boire un café dans leur cuisine avant de repartir.

J’ai roulé avec des cyclistes américains venus du Colorado et du Wisconsin, j’ai partagé régulièrement l’effort avec un polonais, un couple de français avec lesquels j’ai sympathisé.

Alors que le vent forçait, nous nous sommes suivis et protégés des bourrasques pendant des heures au Danemark avec un néerlandais et une écossaise. Enfin plus tragique, j’ai soutenu moralement en attendant l’arrivée des secours, un cycliste italien avec lequel j’ai roulé 2 jours qui s’est, après une pluie d’orage, cassé épaule et bras sur une route pavée en Allemagne.

Mais le plus fort a été cette rencontre fortuite avec Kato, alors que j’étais à la recherche d’un magasin de sport à Karasjok en Norvège. Ma roue arrière était voilée à cause de 2 rayons cassés. J’étais parti à 5h00 du matin avec pour objectif de faire les derniers 275 km pour rejoindre le Cap Nord mais ma roue arrière, trop déformée, était devenue inutilisable. Le premier réparateur de cycle était à 70 km !

 

Cet homme s’est proposé de m’aider, nous nous sommes rendus à son domicile et en 2h30 il avait remplacé les têtes de rayons et dévoilé la roue. Cela m’a permis de continuer l’épreuve et de garder globalement ma place dans le classement.

Focus divers :

La longue distance : en fait, quand on fait de la longue distance en vélo, on dit qu’on part faire du vélo mais c’est autre chose qui se joue : un retour à l’essentiel centré sur les valeurs fondamentales, une centration sur soi qui ressource et apaise, une exacerbation des sens qui augmente le bonheur d’exister.

 

La gestion des grands espaces : en Scandinavie l’espace naturelle est tellement grand que les villes sont comme des ports. La journée doit s’organiser non pas en fonction des kilomètres à parcourir mais en fonction des lieux d’habitation où on va trouver alimentation et hébergement. En dehors de ces lieux pas de salut. Il n’y a rien.

 

La gestion du temps : elle est paradoxale. Il faut à la fois ne pas en perdre, limiter les temps morts, optimiser le temps disponible pour avancer le plus possible vers son but et en même temps faire avec le temps long, celui qui s’égrène lentement au fil du pédalage. Il faut au final « prendre son temps en patience ».

Le plus beau : les espaces naturels de Suède et de Norvège. La où c’est la sélection naturelle qui s’applique.

 

Le plus dur en vélo : la montée du col du Grand Saint Bernard par 37 degrés.

 

Le plus difficile à gérer : le sommeil. Au bout d’un certain temps, le manque de sommeil est ressenti par le corps comme s’il avait 0, 5 g – 0, 6 g d’alcool dans le sang. Puis le cerveau commence à dysfonctionner. Vous pouvez alors avoir des hallucinations. Après 3000 km et la traversée en ferry entre le Danemark et la Norvège où je n’ai pas pu récupérer suffisamment, j’ai été confronté à ces phénomènes avec ces conséquences directes : endormissement sur le vélo de jour comme de nuit, dédoublement des lignes blanches routières…

 

Le plus froid : en Finlande 4 degrés un matin pendant 6 heures. C’est le jour où j’ai cassé les rayons de la roue arrière. 

 

Organisation de la journée : départ 6h00 ou 7h00 parfois 5h00 – roulage – coucher 22h00 ou 23h00.

Temps de roulage : 12 – 13 heures par jour.

Les nuits : sur 18 jours de course : 11 bivouacs - 4 hôtels – 3 hutt

Le plus humide : la Norvège avec des pluies continues jusqu’à 6 heures d’affilées.

Le vélo : un vélo d’endurance – solide et léger – LOOK ­ 765 Optimum

Le matériel : 4, 5 kg de bagages composés principalement d’un sac de couchage, un bivy, une polaire, une doudoune, une veste Gore Tex, un matelas autogonflant, un cuissard supplémentaire, un legging vélo, matériel de toilette et de réparation.

Le matériel - les pièces clés :

·         Un sac de couchage Cumulus : 350 g

·         Un matelas autogonflant Nemo : 295 g

·         Une polaire RAB : 342 g

·         Un legging vélo 7mesh : 139 g

·         Un couteau Screwpop : 26 g

Pour rouler de nuit et recharger smartphone/compteur GPS : roue avant équipée d’une dynamo Son Deluxe.

Zone de confort : sortir de sa zone de confort ? Avec la NorthCape4000 vous êtes hors zone !

D Gillot

 

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Semaine Européenne  2023 par Martine

 

 

17ieme semaine Européenne

 

 

"Seule membre du MCC cette année sur la Semaine Européenne de Cyclotourisme qui s'est déroulée à Plasencia, Nord-Estrémadure du 1e au 7 Juillet 2023 - je vous amène faire un petit tour là-bas via le lien ci-dessous"

 

 Aperçu de Plasencia

 

 

 

 


Parcours Eurovélo  juillet 2022  par Anthony

Parcours Eurovélo 6 Budapest- Besançon du 13 au 31 juillet

Le voyage commence bien, il me manque un bagage… pour commencer l’aventure je dois notamment acheter… des pédales !

 

Je le récupèrerai deux jours plus tard. En attendant, visite de Budapest.

 

 

Première étape Budapest- Esztergom, 34°C, première baignade dans le Danube.  Le soir je dors au rugby club Hostel et ses dizaines de drapeaux, dont celui de l’ASM !

 

 

 

Après Györ , ancienne capitale , le troisième jours m'emmène déjà à

Bratislava , une capitale à taille humaine !

 

 

 

Quelques heures de vélo seulement et on est déjà à Vienne , troisième capitale !

J'ai préféré Bratislava en fait , ce qui ne va pas déplaire à Bruno ;-)

 

 

 

Toujours en Autriche, l’Abbaye de Melk est un incontournable…

 

 

C’est la partie du parcours que j’ai préféré, notamment la traversée des vignobles. 

 

 

Il faut dire qu’en Autriche le parcours de l’eurovélo 6 est particulièrement bien fléché,  et tous les sentiers sont bitumés. Cela n’empêche pas tous les autrichiens, même jeunes, de faire ce parcours avec des « vélos de fainéants » comme dirait Michel ☺. En plus c’est quasiment tout plat…

 

 

 Bonjour l’Allemagne. Passau c’est vraiment très beau, mais Regensburg vaut aussi le détour ! 

 La palme revient toutefois  à Ulm, magnifique ville avec ses restaurants aux bords des canaux.

  

Les paysages changent ensuite complètement en s’enfonçant dans la forêt noire. Le parcours devient plus vallonné et la fatigue s’accumule.  Il faut dire que, depuis Regensburg,  je ne me suis jamais remis d’une erreur de parcours…  (de 32km ! ) 

 

 

 A Frindingen an der Donau je dors dans une gare. Je vois les trains arriver d’Ulm… si j’avais su ☺ 

 

 

 

Un dernier petit tour dans le Forez Allemand 

 

 

 

avant de se baigner dans le lac de Constance

 

 

 

Bonjour la Suisse.

 

 

 

Très joli.   

 

 

 Mais vu les tarifs farfelus on ne va peut-être pas trop traîner non plus

 

 

Le 30 juillet j’arrive à Mulhouse. Franchement, c’est la loose.

 

Le long du Doubs, le lendemain par contre ça vaut vraiment le coup.

Besançon, terminus, tout le monde descend. Et oui  j’avoue j’ai craqué le dernier jour ! Un petit bout de train limitera l’étape à 93km au lieu de 143.  

Les chiffres : 

- 1721 km

- 19 jours, dont  16 sur le vélo 

- 5 pays : Hongrie, Slovaquie, Autriche, Allemagne, Suisse, France 

- 37km : étape la plus courte entre l’aéroport et Budapest, avec mes pédales en plastique.

- 140 km : étape la plus longue entre Passau et Regensburg

- et 1 photo qui résume le voyage :

 

A l’année prochaine pour de nouvelles aventures.  L’eurovélo 15 me tente bien ;-)  

Anthony

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Semaine Fédérale - Juillet / aout  2022  par Evelyne

LOUDEAC – du 31 juillet au 07 août

83e Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme

 

Nous étions 8000 inscrits à cette semaine fédérale sur les routes des Côtes d’Armor, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine. Loudéac est un carrefour des principales villes de Bretagne : Brest à l’ouest, Vannes au Sud, Rennes à l’est et Saint-Brieuc au nord.

 

Loudéac a comme parrain Alexandre LEAUTE (champion mondial et olympique Para Cyclisme sur route en 2019-2020 et 2021), et comme marraines Maryanne HINAULT (5 fois médaillée aux championnats de France sur piste) et Audrey CORDON-RAGOT (une figure du cyclisme professionnel féminin sur route et CLM en 2022).

  Trois grandes figures du Tour de France ont laissé leurs traces dans cette région :

- Louison Bobet, triple vainqueur, a fait ses premières armes à St-Méen-le-Grand,

- Bernard Hinault, vainqueur à cinq reprises, s’est entraîné sur les routes de la baie de St-Brieuc

- Enfin, nous nous sommes confrontés à la plus célèbre côte (Mur-de-Bretagne) où Jean Robic fit impression en 1947 lors d’un CLM.

*  *  * 

 

Le village fédéral et les campings étaient installés sur l’hippodrome de Loudéac.

Dimanche 31 juillet : cérémonie d’ouverture. Après les échanges et les remerciements avec les différents officiels, nous avons assisté, avec beaucoup de plaisir, à deux spectacles extraordinaires de chevaux ainsi qu'au chant d’un hymne breton par Marie Allo. S’en est suivi un vin d’honneur très copieux.

La Bretagne a aussi un important patrimoine architectural : Bréhand, Pontivy, l’Hermitage-Lorge, Plumieux, Radenac, Josselin, etc.

 

Le MCC était représenté par Alain et Véronique, Georges Courchinoux et son épouse Ginette (accompagnante) Jean-Marc et moi-même. Du lundi au samedi, un panel de circuits de 50 à 150 km ont été proposés. La Bretagne est loin d’être plate et le dénivelé grimpe rapidement. Au petit matin nous partions tous ensemble puis nous nous séparions au fur et à mesure des circuits choisis.

Le jeudi, nous avons fait une « pause vélo » pour nous rapprocher en voiture du bord de mer à Binic et St-Quay Portrieux (à l’ouest de St-Brieuc).

 

Tous les soirs, nous avons dîné à la même table pour parler chacun de notre journée passée tout en profitant de spécialités bretonnes.

Tout au long de notre séjour, la météo a été au beau fixe : trop chaud l'après-midi et très venté le soir.

 Dimanche 7 août, regroupement des cyclos à l’hippodrome, discours des organisateurs et des officiels, passage de témoin aux organisateurs de la prochaine Semaine Fédérale et défilé de tous les Clubs pour un tour de ville animé.

 

Rendez-vous en 2023 à Pont-à-Mousson (54).

Evelyne

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Semaine Européenne - Juillet  2022  par Evelyne

Semaine Européenne aux pays bas

du 9 au 16 juillet 2022

Les cyclotouristes de toute l’Europe ont été accueillis à Meppel ; avec  1241 inscrits au 16 juillet, venus de 12 pays : France, 971 ; Pologne, 204 ; Belgique, 32 ; Angleterre, 13 ; Suisse, 5 ; Allemagne, 4 ; Portugal, 3 ; Danemark, 2 ; Italie, 2 ; Pays-Bas, 2 ; Suède, 2 ; Espagne, 1.

 

 
   

Meppel, est une ville historique fondée en 1442 et la présence de nombreux canaux lui a permis d'obtenir le surnom de Klein-Amsterdam (petite Amsterdam).

Ville de 34 000 habitants, elle est située dans la province de Drenthe, au nord-ouest des Pays-Bas. La frontière allemande n'est distante que de 75 km et la Mer du Nord de 50 km.

La province de Drenthe offre des paysages typiques de la Hollande avec ses canaux, ses moulins à vent, ses fermes saxonnes et de nombreux villages pittoresques, tel que Giethoorn (Venise du Nord) situé à 10 km de Meppel.

Les rues piétonnes du centre-ville historique et le quartier Oud-Zuid ont permis de visiter l'église Grote de Mariakerk et sa tour construite en 1422, ses deux moulins à vent : Molen de Weert et Molen de Vlijt, toujours en activité. Le climat est de type océanique tempéré.

Nous étions 3 licenciés du MCC à participer à cette semaine : Christian L, Jean-Marc et moi même.

La S.E. est une semaine de détente, de divertissement et de sportivité, un peu copiée sur le modèle de la Semaine Fédérale.

Chaque jour, 3 circuits proposés accompagnés d’explications sur les curiosités traversées et une ou plusieurs animations. A notre arrivée, un livre de route et divers documents nous ont été remis. L’accueil et la clôture de cette semaine ont été valorisés par des discours de personnalités des différents pays représentés.

 

 

Chaque matin, il nous était distribué des bananes et quelques gâteaux       car les ravitaillements n’étaient pas assez conséquents.

 

Pour nous déplacer sur les pistes, Hugo Bollen (ancien ingénieur des mines du Limbourg) a inventé les carrefours cyclables via un réseau de jonction. Il y a des flèches et des numéros sur des panneaux situés aux carrefours. A chaque jonction cyclable, nous décidons quel numéro suivre en nous servant également des flèches.

 

 

Nous avons eu beaucoup de mal à nous adapter à cette nouvelle méthode ; cela n’a pas fait l’unanimité et notre GPS nous a très souvent remis sur la bonne voie.

Autre petite particularité. Nous avions un carnet de route à faire pointer, soit dans des restaurants, des cafés ou sur les lieux de ravitaillement. A la fin de notre séjour, grâce aux pointages validés, nous avons reçu une jolie médaille souvenir.

 

Au cours de nos randonnées, nous avons pu remarquer que la majorité des maisons ont des toits de chaume ; les terrains ne sont pas clôturés et leurs pelouses, très bien entretenues, sont d’un vert fluorescent impressionnant. Il n’y a pas de fils électriques qui flottent au vent. Tout respire la liberté d’y vivre et la propreté des habitants.

 

Merci aux organisateurs et aux bénévoles pour le bon fonctionnement et leur disponibilité au cours des 7 jours programmés.

En 2023, place à Plasencia en Espagne, du 1er au 08 juillet, en 2024 ce sera la vallée du Douro (Portugal) et en 2025 Prayssac en France, du 05 au 12 juillet.

 

*  *  *

 

 

Cette semaine européenne nous a aussi permis de voyager au-delà de Meppel. Nous sommes remontés au Nord jusqu’à Wons pour rejoindre Den Oever par une digue de 30 km. Puis nous sommes descendus jusqu’à Kinderdjick (au sud de Rotterdam) pour visiter les 19 moulins à vent, construits vers 1740,  dans le cadre d’un système de gestion de l’eau destiné à prévenir les inondations. Ils ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997.

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Séjour au pays Basque de  Françoise - Juillet  2022

Séjour Cent Cols au Pays Basque

J’ai participé à ce séjour organisé par le club des Cent Cols, pour ses adhérents, également licenciés FFCT, du 2 au 9 Juillet.

Nous étions 98 participants, vététistes et routiers, pour bien sur ajouter quelques cols à notre liste, cette région se prête à ce type d’exercice.

Il est préconisé d’avoir de bons braquets pour passer des pentes raides et pimentées. Perso j’ai évité ces parcours de ce type.

La semaine sera épargnée par la canicule, nous avons même eu un orage le mercredi matin.

J’ai pu rouler avec un groupe sympa, adapté à mon allure, nous étions 3 dames 4 hommes.

A ce propos je reste admirative devant Michel qui à la suite de 2 accidents sur son lieu de travail roule avec 2 prothèses (bras droit et jambe droite) la volonté de pratiquer sa passion pour le vélo.

Les circuits proposés nous ont conduits sur les petites routes du Pays Basque et de L’Espagne, 2 des participants du groupe avaient téléchargé les circuits routiers sur GPS, j’avoue d’une grande utilité sur ce maillage de petites routes et chemins vicinaux.

J’ai pu faire 4 parcours 1(65km 12 cols 1638mD+) 2 (56km 8cols 1140D+) 3 (60km 7 cols 1030mD+) 4 (50km 2 cols 803mD+).

J’ai profité de ce dernier parcours pour aller visiter le village renommé d’Espelette et son piment, puis celui d'Ainhoa classés plus beaux villages de France.

Mercredi journée orage; avec le groupe des accompagnants j’ai visité l’usine de tissus basques à Ascain et l’après-midi les grottes de Sare.

Le vendredi c’est ma journée tourisme, un réseau de bus très fourni et régulier m’a permis d’aller jusqu’à St Jean de Luz, je pensais pouvoir aller au sommet de la Rhune, celui-ci étant dans la brume, j’ai renoncé, sommet que j’avais eu l’occasion de découvrir il y a quelques années.

Nous étions logés au VVF de Sare, très bon accueil. Côté culturel, nous avons eu une soirée chants basques avec un chœur d’hommes, un régal. Puis j’ai pu également écouter en l’église de Sare la chorale d’Ascain… Les voix basques bien représentées…

Notre semaine c’est terminé par un pique-nique commun au Col de Lizarietta 441m par une belle journée ensoleillée.

Je garde un bon souvenir de cette belle région, le Pays Basque et ses maisons typiques, son terroir, ses traditions culturelles.

Françoise

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Début de saison  de  Françoise - Juin  2022

Pêle-Mêle 2022 Françoise Mozac CC

 

Info : je suis secrétaire du CODEP63 et responsable de la commission Sport Santé Handicap au COREG (comité régional Auvergne Rhône Alpes) donc encore un peu de temps pour faire du vélo.

 

Début de saison, le beau temps est annoncé et je pars une semaine à Carpentras en prévision du Pâques en Provence à BLAUVAC. Je suis hébergée chez Michèle Levoux ancienne adhérente du club.

 Je complète ma liste de cols sur 4 parcours différents départ de Beaumes de Venise (aussi un excellent cru local) les dentelles de Montmirail, départ de Malaucène, départ de Buis les Barronies la Drôme Provençale, belle petite cité qui sent bon le tilleul en juin, et départ de Sederon. Total 13 cols dont le col de Perty à 1302m, un très beau col agréable à monter, et le col St Jean à 1159m dont les 3 derniers km à fort % (vacherie).

Puis rendez-vous à Blauvac, le samedi je fais le parcours proposé avec des amis du club des cent cols, nous rencontrons notre ex-président de la Fédération. Et je rejoins les équipes du club qui ont réussi leur flèche sous une météo très clémente, félicitation à eux dont les 3 tandems.

Soirée au camping de Mazan.

Le dimanche c’est la concentration à Blauvac et je fais un parcours avec Jean-claude, Evelyne et Jean-Marc.

Nous avons visité le musée Paul de Vivie (Vélocio) à Pernes les Fontaines, une très belle collection.

Côté COREG J’ai consacré beaucoup de temps à préparer le séjour Handicap du COREG qui s’est déroulé du 6 au 11 Mai à Cosne D’Allier. Georges et Jean-Marc ont participé à ce séjour, Evelyne a encadré les parcours dans le bocage bourbonnais.

Très beau séjour, beau temps, le groupe a pu faire la visite de la forêt de Tronçais, de Hérisson, de Bourbon l’Archambault.

Un parcours empruntait la voie verte du canal du Berry. J’avais 54 participants dont 17 tandems avec déficient visuel et d’autres types de handicap…tous enchantés...

Séjour perso : j’ai fait une semaine en creuse avec des amis, des circuits en boucle à partir d’un petit village Puy Malsignat près d'Aubusson, Jean-Marc et Evelyne faisait partie du groupe ..

Belle semaine ensoleillée , à noter des parcours très bosselés. Nous avons fait entre autre le tour du lac de Vassivières.

Puis s’est enchaîné la Pentecôte en Creuse, organisation du CODEP23, des bénévoles déçus par le peu de participants, mais le club de Mozac 2ème club le plus représenté.

Côté CODEP63 Le 18 Juin nous avons organisé la concentration aux 4 vents. Proposée un samedi, il faisait très chaud, ce qui a retenu certains à ne pas se rendre aux 4vents.

Le CODEP63 proposait également un repas au centre.

Total environ 60 participants avec les clubs de l’Allier (St Yorre et DHV) et le 63 (Mozac-Blanzat-COC-Issoire-Aulnat-Lezoux).

 

Le 26 Juin nous avons organisé la montée du Puy de Dôme. Après ces températures cuisantes et de nombreux orages, ce matin du 26 Juin, les parapluies sont ouverts.

Un temps à repousser les cyclos.

Sur 373 inscrits, 154 seulement se sont présentés au départ. On note la présence d’un groupe du Danemark, et des espagnols.

En cette occasion Raoul avait préparé des documents concernant le 70éme anniversaire de la 1ére montée professionnelle du Tour de France en 1952  gagné par Fosto COPPI et il avait pu avoir ce maillot auprès de notre collectionneur local Mr Dario TORIANI.

Je note une nouvelle fois que le club était bien représenté dans le nombre de bénévoles pour assurer la sécurité dans la montée, ils ont dû rester plus de 2H sous la pluie. Merci à eux.

 

Et un grand merci à François VITU qui sans hésitation a accepté de faire le pilote pour Laurence (non-voyante) avec le joli tandem Briot des cycles Victoire. Tout deux sont satisfait de cette expérience.

 

Pour rappel Laurence avait fait avec moi Issoire-Dijon (Trait D’Union en 2016 en 5 étapes) puis toutes à Strasbourg (la Palisse Strasbourg en 6 étapes) et une flèche avec Patrice.

 

Françoise